samedi 23 août 2008

Club de lecture 2008-2009

Le club de lecture de Val d'Isère se réunit tous les mardis, d'août à décembre.
Les romans de la rentrée littéraire sont à disposition des membres du club et seront commentés chaque semaine.

Vous pouvez accéder aux commentaires en cliquant ci-dessous.

Le 5ème prix "Vivre livre" des lecteurs de Val d'Isère sera décerné le mardi 16 décembre 2008 à 20h. à l'hôtel "Le Relais du Ski-La Bailletta".

66 commentaires:

Rencontres littéraires Val d'Isère "Vivre livre" a dit…

"Du givre sur les épaules"
Lorenzo Médiano" (La Ramonda):
Quel bonheur que de commencer une nouvelle saison littéraire avec une perle rare!
Ce petit roman rassemble tous les plaisirs que l'on attend d'un roman: réflexion, poésie et souffle épique. C'est à la fois une tragédie grecque et un roman shakespearien augmenté de cet art typiquement hispanique du "réalisme magique".
On pense aussi à un apologue à la Cervantès.
Je vous laisse découvrir ce roman d'aventures et de passion qui se lit et se relit avec délectation.

"L'incertain"
Virginie Ollagnier (Liana Lévi)
En 68, le héros revient à Paris et va dérouler l'histoire de sa vie.
Chassé très jeune par la révolution russe, il passera sa vie entre Nice, Paris et New York, toujours dans cet état "incertain" qui le fait vivre, exister même, à travers les femmes qui le guident.
Elles mènent, littéralement, sa vie et la modèlent.
Calculateur ou profondément amoureux? Slave, en tout cas.
Belle écriture, description efficaces des milieux artistiques et gays des années 20 à 60.
On se laisse séduire par cet anti héros, souvent attachant,parfois exaspérant...

Rencontres littéraires Val d'Isère "Vivre livre" a dit…

"Une éducation libertine"
Jean-Baptiste Del Amo (Gallimard)
Paris 1760, l'ascension résistible de Gaspard, des bas fonds jusqu'aux sommets de la bonne société, sans scrupule et dans l'amoralité et le libertinage, jusqu'à la négation de soi.
Descriptions époustouflantes d'un Paris puant, crasseux et atrocement réaliste rappelant Süskind et Audeguy ("fils unique").
Il y a dans ces "Liaisons dangereuses" une écriture maîtrisée et une construction romanesque étonnantes.
Un premier roman fascinant!

"Bijoux de famille"
Laurent Maréchaux (Le dilettante)
A toute allure, les Ivanov déroulent un siècle de bruits et de fureur. Sur plusieurs générations, ils affrontent tous les bouleversements de l'"Histoire" où "Il n'y a pas de hasard, rien que des enchaînements maudits".
Du grand-père au petit-fils en passant par les femmes, ils foncent vers des destins fous et violents comme leur âme, slave évidemment,dévalant les époques à la vitesse du landau de Potemkine.

"Syngué sabour" (Pierre de patience) Atik Rahimi (P.O.L.)
Une femme afghane veille son mari blessé, dans le coma.
Elle prie et lui parle.
Peu à peu, elle va dévoiler tout ce qu'elle garde au fond d'elle depuis si longtemps, ses rêves et la réalité de sa vie.
Cet apologue conte avec humanité la difficile rebellion d'une femme face aux intolérances, aux dogmes et archaïsmes d'un monde anachronique.
Magique!

"Le soldat et le gramophone"
Sasa Stanisic (Stock)
Aleksander, jeune garçon à l'imaginaire débridé, vit à Visegrad, en Bosnie.
Il nous raconte son enfance marquée par son grand-père qui lui a transmis sa vision poétique de la vie et à qui il a fait le serment de "transformer la réalité en histoires"
La guerre, l'immigration, le petit magicien tente de donner un sens à l'Histoire.
Par sa vision sensible, drôle et décalée, ce merveilleux roman nous plonge dans un bonheur fait d'invention poétique et de grande humanité.
A ne pas manquer!

nic a dit…

"Une semaine en Octobre"
Elizabeth Subercaseaux (Flammarion)

Reflexion sur l’amour, la relation amoureuse, la verite et le mensonge, sur l’usure inevitable qui resulte de la vie commune et sur l’incommunicabilite, egalement sur le cancer et sur la mort.
Exasperant parce qu’abominablement feminin, fantasme de femme desoeuvree.
Parfois interessant quoique plutot mediocre IMHO.

Rencontres littéraires Val d'Isère "Vivre livre" a dit…

"Qui touche à mon corps, je le tue"
Valentine Goby (Gallimard)
23 juillet 43, dernier jour avant l'exécution de Marie G., faiseuse d'anges.
Elle attend le bourreau, Henri D. qui se refuse la moindre pensée sur ses victimes et qui traîne ses propres culpabilités.
Lucie L. avorte, afin, dans le risque de sa propre mort, de maitriser sa vie et son corps.
Trois personnages qui sont reliés par le même destin qui mène à la tragédie: celle qui prône l'assassinat d'état, la morale d'une mascarade: travail, famille, patrie.
Donner la vie, la prendre, perdre un enfant, renoncer, renaître, autant de questions tissées entre les trois personnages et qui nous emportent avec beaucoup de force jusqu'à la fin.
Quelle écriture!

"Il était une fois, peut-être pas"
Akli Tadjer (J.C. Lattès)
Mohamed à élevé Myriam seul.
Elle a grandi avec les contes qu'il lui inventait, sans fin.

Quant elle part et lui impose son copain, un gus, il compense en poursuivant le conte inachevé.
Quand Myriam basculera naïvement dans la tentation intégriste,le conte lui livrera une vérité insoupçonnée, un message d'amour mais aussi de bruit et de fureur.

Ce roman exhale, comme son auteur, une tendresse bougonne et, sans en avoir l'air, dégage de l'humanité.

Rencontres littéraires Val d'Isère "Vivre livre" a dit…

"La bombe et moi"
Anna Rozen (Le dilettante)
On peut avoir écrit "Plaisir d'offrir, joie de recevoir" sans se prendre pour une bombe sexuelle, sauf dans le regard des autres...
Alors, comme Dr Jekyll & Mr Hyde, Anna se dédouble. Ainsi apparait "la bombe", qui fait et ose ce qu'elle-même fuit et peut-être envie.
Agrémenté des dessins de Ludovic Debeurme, ça ne manque pas de chien, chihuahua, en l'occurence...

Rencontres littéraires Val d'Isère "Vivre livre" a dit…

"That's all right mama"
Bertina Henrichs (Panama)
Après "La joueuse d'échecs" (Prix "Vivre livre" des lecteurs de Val d'Isère en 2005) Bertina Henrichs revient avec un roman plus intime, centré sur les rapports mère fille, le legs filial et les réalités de la vie de ses proches que l'on ne saisit que parfois bien trop tard.
Toujours aussi sensible, il apporte un supplément de coeur et d'humour.
Elvis et Graceland forever!

brigitte a dit…

Wolkenstein Julie: "l'excuse".
Bon je suis pas rentrée dans le sujet, le reprendrais plus tard, abandon.

Delaflotte Mehdevi Anne: "la relieuse du gué".
L'auteur nous entraine dans une écriture pleine de chaleur comme les couleurs des pages de son roman, et pourtant je n'aime pas le rose.L'histoire de Mathilde, une relieuse, entourée de personnages cocasses et attachants.
Il est a lire car on passe un très bon moment.

Mcdonell Nick:"guerre a Harward".
Nick, écrivain et narrateur, nous parle de sa promotion a Harward alors que se profile la guerre en Irak. Il survole la personnalité de plusieurs personnages, vies privés, personnalités, habitudes, drogues... Entre deux bouchées de sandwich pas vraiment bon, 1 heure a perdre: ce livre est pour vous.

Nothomb Amélie: "le fait du prince".
"si un invité meurt prématurément chez vous, n'appelez pas la police, appelez un taxi et amenez le aux urgences pour un malaise, le sujet sera déclaré mort sur place".
Baptiste, lui, choisit de prendre l'identité du défunt, Olaf. L'écriture est aussi léger que les bulles de champagne accompagnant chaques pages. C'est franc, direct et parfois une sensation de mal a l'aise, ca ne peut ètre vrai.J'ai imaginée milles fins au fur et a mesure de ma lecture: sauf une.Lisez ce roman accompagné d'une coupe de champagne, voire plusieurs,c'est un délice.

Goby Valentine: "qui touche a mon corps, je le tue".
Trois vies, trois destins, trois vérités. L'écriture est belle, dure, crue, violente mais pleine de retenue. Un beau roman, magnifiquement écrit.

Garcia Tristan: "la meilleure part des hommes".
Des personnages de la vie réelle, qu'on aime. qu'on déteste. Un roman sans demi-teinte. Les années terribles ou l'on nous a fait connaitre le SIDA, ses ravages, ses peurs...Toute une libertée sexuelle jugée, condamnée, étiquetée. Mais que dire de l'irresponsabilité intellectuelle? Lisez-le et jugez.

Anonyme a dit…

"Celui qui touche à mon corps, je le tue"
Valentine Goby (Gallimard)
Huis clos à trois personnages qui ne vivent ou survivent que par la "Mort".
L'histoire se déroule en 1943 et bien sûr a une influence sur le caractère des personnages, mais elle sert de cadre, c'est tout.
Pour moi, ce livre est EBLOUISSANT!!
Très belle écriture, fine, très grande sensibilité. Le thème est profond et la façon de l'aborder est extra-ordinaire car on se met (en tout cas moi) à la place de chaque personnage et donc on essaye de les comprendre et non de les juger.
Vite, donnez-moi vos avis!
(Marie-Christine de Lyon)

Rencontres littéraires Val d'Isère "Vivre livre" a dit…

"Le fait du Prince"
Amélie Nothomb (Albin Michel)
Au départ, on est intrigué et on attend le développement.
Rapidement cependant, on avance, aussi vite, mais on attend plus grand chose, hélas.
Peut-être aurais-je dû siffler quelques coupes de Roederer, Krug ou Veuve Clicquot: tout ça finit par manquer de bulles...
La dualité "kafkaïenne" est bien légère et toute cette histoire tourne à l'absurde.
Je ne sais si le texte sera traduit en bordure et syldave, mais Amélie, vous qui citez si souvent la phrase de Nietzsche "à l'école de la guerre qu'est la vie, ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort".
Votre livre ne m'a pas tué, mais il ne m'a pas rendu plus fort...
Belle couverture toutefois.

nic a dit…

« Un brillant avenir » Catherine Cusset (Gallimard)

L’un des meilleurs livres que j’ai lus ces dernieres annees (ou serait-ce le meilleur?). Une fois commence, on ne peut plus poser ce livre. Il a ressuscite la fureur de lire, perdue depuis longtemps, qui m’empoignait a 14 ans quand je devorais nuit et jour romans et autobiographie de Simone de Beauvoir.

Extraordinaire epopee d’une famille Roumaine qui finit par reussir a emigrer aux Etats-Unis en passant par Israel et temporairement par l’Italie.
Magistral chef d’œuvre de construction originale et d’observation subtile des sentiments. Veritable puzzle qui jongle avec les epoques, les lieux et les personnages mais si bien organise qu’on n’a aucun mal a suivre.
Sur fond politique et culturel, entre 1941 et 2006, en Roumanie, Israel, Italie et aux Etats-Unis, on est bouleverse par l’analyse profonde des relations entre les personnages et particulierement rapports belle-mere (Roumaine) / belle-fille (Francaise), dans un milieu cultive et intellectuellement brillant.

nic a dit…

« La traversee du desert » Isabelle Jarry (Stock)

Sublimement ecrit, c’est le festin du verbe.
Sur les relations (et non-relations) humaines, a travers l’ecriture d’un hypothetique recit historique.
Realite et fiction, Mystere et exotisme du Sahara.
Cf. Jacques Laurent les Betises.
Construction un peu similaire a celle de Catherine Cusset, quoique beaucoup moins elaboree, on saute de date en date et de lieu en lieu.
Pour l’auteur, la traversee du desert symbolise la communication virtuelle. On a le droit de ne pas etre d’accord.
Malgre le style d’une elegance hors du commun et le theme original et plutot interessant, l’auteur n’a pas su me tenir en haleine.

Anonyme a dit…

Piersanti Gilda: "jaune caravage".
Un bon petit polar, l'intrigue est intéressante. Mais pour une fan de thriller, suspense et autre du genre, j'ai trouvée un peu léger.

Tordjman Valérie;"une fraction de seconde".
Extrait: "plus envie d'ètre le survivant qui prend des photos pour des morts qui ne voient plus et des vivants qui ne veulent pas voir.Il ne sait plus qui il est, voit que ses photos n'ont rien changé finalement;ne voit pas comment tout ca va finir".
"une fraction de seconde, c'est toute l'histoire d'une vie en 36 poses".
Voila j'ai tout dit, ca ne peut se résumer mais ca doit absolument ètre lu.

Anonyme a dit…

"Quelque chose à te dire"
Harif Kureishi (Christian Bourgois)
"Mon fonds de commerce, c'est les secrets : om me paie pour les garder". Ce psychanaliste, d'une 50aine d'années a lui aussi un secret qu'il va nous dévoiler tout au long de son récit dans un continuel va-et-vient entre le passé et le présent.Il y a un parallèle entre la psychanalise et la littérature qui touchent à l'inconscient. Il vit à Londres cette "Ville-monde". Pour lui, le choc des civilisations (orient-occident) n'existe pas,il s'agit juste d'un conflit entre ceux qui sont du côté de l'imagisnation et de la liberté et ceux qui sont contre.
Livre très intéressant avec une structure du récit très vivante, très libre et un suspense jusqu'au bout

Anonyme a dit…

"Un brillant avenir"
Catherine Cusset (Gallimard)
C'est également un va-et-vient entre le passé et le présent mais d'une façon beaucoup plus figée, presque trop construite. Dès la 1ère phrase, on est dans une ambiance très prosaïque.
L'histoire de toute une vie (de
1941 à 2006), depuis l'enfance en Bessarabie jusqu'à une fin de vie aux E-U.
C'est vrai qu'on ne peut plus lacher ce roman une fois commencé mais je préfère la Catherine Cusset de ses précédents romans, plus audacieuse, plus percutante.

"Les mains gamines" Emmanuelle Pagano (POL)
Changement complet de style.
Tout est dans l'écriture. Je l'ai lu lentement, comme on lirait de la poésie. On est loin des phrases toutes faites, chaque phrase est une aventure.
Récit à 4 voix (1 chapitre = 1 voix)pour nous raconter le drame qu'a vécu une petite fille en classe de CM2, parce que ces parents étaient des gens "pas d'ici". Très très beau.

"L'île aux musées"
Cecile Wajsbrot (Denoël)
2ème volet d'un série de rommans sur l'art. Cette fois, il est question de sculpture.
Chaque chapitre commence par la description d'une sculpture. C'est un récit à plusieurs voix. Celles des sculptures et 4 autres voix masculines et fémines dans un chassé-croisé entre Berlin et Paris.
C'est un livre sur la solitude dans la vie amoureuse même, sur l'art qui est cette chose qui dure, qui reste alors que nous ne faisons que passer.
Elle a su mêler à l'histoire de 2 rencontres de hasard, une réflexion sur le musée, l'évolution de la sculpture. Très intéressant.

nic a dit…

“Les inseparables” Marie Nimier (Gallimard)
Enfance et adolescence
Leger, leger, leger, platement factuel.
Au mieux mediocre mais plutot F.N.A.C.
Comment Gallimard a-t-il pu publier ca?
Le mystere reste entier.

Anonyme a dit…

LA PREMIERE NUIT DE TRANQUILLITE
STEPHANE GUIBOURGE (Flammarion)
C'est encore un va-et-vient entre passé et présent mais cette fois avec un mélange réalité/fiction (histoire du narrateur et histoire de ses personnages).
Comment arriver à se construire, à aimer les autres quand on est un enfant de parents inconnus.
Une bonne partie du roman se passe en Inde. Il y est beaucoup question de thé (plantations, prépararion). J'ai trouvé ça long et un peu prétentieux...J'ai été agacée par la construction trop recherchée, par son côté grandiloquent.

LES BAIN DE KIRALY
JEAN MATTERN (Sabine-Wespieser)
Très joli petit livre ("petit" parce qu'il est court, et "petit" comme terme d'affection) C'est un
1er roman qui dit en douceur des choses violentes. C'est un livre confidentiel qu'on a envie de garder pour soi pour rester dans l'intimité du narrateur.
Tout tourne autour de la langue, de la fuite de la réalité par les mots : le narrateur est traducteur , "un spécialiste des mots des autres". 6 mots ont marqué sa vie : "Dieu a donné, Dieu a repris". A lire absolument !

L'INCERTAIN
VIRGINIE OLLAGNIER
Très agréable à lire. L'histoire d'un homme qui a aimé 3 générations de femmes. Les parties qui se déroulent dans le passé sont biens, celles qui se déroulent dans le présent sont agaçantes car trop longues.Surtout le narrateur devient moins intéressant.
Les personnages secondaires sont beaucoup plus attachants. J'ai beaucoup aimé les 50 1ères pages, la suite m'a déçue.

DU GIVRE SUR LES EPAULES
LORENZO MEDIANO
J'ai été transportée, complètement prise par l'histoire, envoutée par ce village espagnol des pyrénées.
J'ai fait des pauses pour continuer à vivre avec le livre en pensées. Mais je l'aurais bien dévoré d'une traite. C'est d'une force, d'un romantisme. Les éléments naturels ont autant de présence que les personnages. Toutes les relations entre les villageois s'organisent autour de la maison, la casa. Dans ce petit village sans distraction, les sentiments sont exacerbés.
On retrouve le m^me thème développé par Cervantes dans Don Quichotte : lire des oeuvres de fiction nous détourne du réel et peut nous entraîner loin.
A prescrire de toute urgence à tous ceux qui on perdu le goût de lire et qui veulent retrouver le plaisir qu'ils avaient enfants à la lecture d'un conte.

nic a dit…

“Ginsberg et moi” Frederic Chouraki (Seuil)
J’ai realise des les dix premieres pages que je perdrais mon temps en poursuivant plus loin.

Anonyme a dit…

Gauthier Daniel: "retour a Auschwitz".

Jeff,jeune américain de 18 ans et narrateur de ce roman doit accompagner "granpa" Jack pour un voyage a travers l'Europe qu'il considères plus une corvée qu'autre chose.Mais Jeff ignorait que granpa ouvrirait une porte qui le conduirait a découvrir ce grand père, sa vie de jeune juif, de marquisard, de prisonnier... et c'est une course contre la vérité, contre de mystérieux tueurs qu'ils doivent faire face.

2 vieillards, une jolie parisienne et un jeune écervelé nous entrainent dans une quete de vérité, une grande recherche sur l'histoire, les juifs et "l'aryanisation"; la spoliation des biens juifs.
Dès le départ on s'attache a Jeff et grandpa.Peut etre un peu de longueur parfois, mais l'ensemble de ce roman fait que cela a peu d'importance. Merci a Daniel Gauthier car j'ai passé 3 belles journées avec ce roman très attachant.

Anonyme a dit…

Oh zut ca marche quand ca veut ca; anonyme c'est moi brigitte.

Anonyme a dit…

LA MEILLEURE PART DES HOMMES
TRISTAN GARCIA (Gallimard)
C'est un 1er roman. Cela m'a fait penser à "Extension du domaine de la lutte" de Houellebecq, ce côté étude sociologique d'une époque. Mais l'auteur étudie la génération qui le précède, les années 80, l'époque de la libération sexuelle des homos, qui correspond à la libération sexuelle des hétéros dans les années 60.
C'est l'histoire de 3 hommes racontée par une femme. Celui qu'elle préfère n'est pas forcément celui qu'on croit. Car où se situe la meilleure part des hommes ?
C'est vraiment très très bien.

POLICHINELLE
PIERRIC BAILLY (POL)
C'est également un 1er roman.
C'est l'histoire d'une bande de jeunes dans le Jura pendant les vacances d'été. Non, c'est bien plus que ça, c'est l'histoire d'une langue tellement vivante que j'ai l'impression d'en parler dans une langue morte.
J'ai eu l'impression de revivre dans ma propre langue, alors que souvent je me sens étouffée par les phrases toutes faites, les phrases "cliché". En plus c'est très très drôle ! Je conseille de le lire à voix haute.

OU ON VA, PAPA ?
JEAN-LOUIS FOURNIER (stock)
"Où on va, papa", c'est la phrase que prononce souvent un des 2 enfants handicapés du narrateur/auteur mais c'est aussi la question du livre : avec des enfants handicapés, on ne sait pas très bien où on va, on fait plutôt du surplace.
Plein d'humour, très touchant.

REGIS JAUFFRET
LACRIMOSA (Gallimard)
Je ne suis pas entrée une seule seconde dans le livre. Pourtant j'ai essayé à différents moments, je l'ai arrêté, repris. A ce point là, cela m'arrive rarement.
Ca m'a glissé des yeux. J'ai eu l'impression qu'il essayait des trucs pour sortir de son écriture habituelle. J'attends son prochain roman avec impatience car j'ai beaucoup aimé certains de ses livres.

Anonyme a dit…

Julia LEIGH - "Ailleurs"
En une centaine de pages, l'auteure nous plonge au coeur d'une famille recomposée malgré elle à la suite d'évènements dramatiques.
Une pointe de mystère, une bonne dose de névrose et de trauma... le malaise s'installe et nous accroche.
Un beau livre sur le deuil, la perte d'un être aimé mais aussi de celui ou celle que l'on a été, et du courage de continuer et de renaître par delà le malheur.

Valérie TORDJMAN - "Une Fraction de seconde"
Le héros est un photographe de guerre. Enfin... "héros", ce n'est pas lui qui le dit... Il a été de tous les conflits ou presque depuis 68. 30 ans plus tard, il se retrouve otage au Nigéria.
Du fond de sa cellule, il revient sur son vécu, les risques que lui, ses confrères et mentors prennent pour capter "le" moment et faire "le" cliché qui restera dans l'Histoire.
Valérie TORDJMAN nous emmène au coeur de la conscience d'un homme qui, au crépuscule de sa vie, nous livre ses états d'âme et se questionne, nous questionne sur le rôle et la responsabilité du photographe devant l'horreur...
C'est caustique, cynique, un livre coup de poing qui vous retourne et peut-être modifiera votre façon de "regarder".

Delphine BERTHOLON - "Twist"
Librement inspirée d'un fait, ou plutôt d'une série de faits d'hiver qui a fait les choux gras de la presse, cette magnifique histoire d'amour et d'espoir mérite un sérieux coup de chapeau. Je n'en dirais pas plus pour vous laisser découvrir ce petit bijou qui, jusqu'à la dernière page, vous apprend que tout est possible...
Un vrai coup de coeur !

Anonyme a dit…

AILLEURS
JULIA LEIGH (Christian Bourgois)
Une ambiance étrange, derrière un grand portail...
L'auteur est très forte pour rendre une atmosphère à la limite du fantastique. La nature, les objets ont presque plus de présence que les personnages ("la femme", "grand-mère" : les personnages n'ont pas tous un nom). Cela m'a rappelé un roman de Henry James : "Le tour d'écrou". Il y a aussi du "alice au pays des merveilles" dans ce grand jardin.
D'ailleurs, un des personnages s'appelle Alice. C'est très fort. Cela laisse longtemps un arrière goût dans la bouche.

L'EXCUSE
JULIE WOLKSTEIN (POL)
C'est encore un livre qui a un lien avec Henry James mais de façon très différente. Cette fois c'est une relecture d'un livre de cet auteur "Un portrait de femme". Comment la trame d'une vie suit la trame d'un roman.
Une fois commencé, on ne peut plus lâcher ce livre. Il y a plein d'énigmes. C'est comme un jeu de piste mais un jeu de piste très romanesque.
Enchaîner ce livre et le précédent (Ailleurs), c'est un vrai bonheur. Ce sont les hasards heureux de la lecture.

SUR LA PLAGE DE CHESIL
IAN MC EWAN (Gallimard)
Une nuit de noce avant la révolution sexuelle, avec des retours en arrière sur la rencontre des 2 époux.
Je ne peux pas en dire plus. C'est vu du point de vue de l'homme et du point de vue de la femme et c'est très bien vu. Un très beau livre.

GUERRE A HARVAD
NICK MCDONELL (Flammarion)
C'est un court récit qui commence par la description d'une salle de gym à Harvard : des jeunes gens courent sur des tapis de course devant un écran, devant les horreurs de la guerre d'Irak. Le ton est donné : C'est ce regard ironique et distancié qu'on retrouve tout au long du livre, sur Harvard et notre société en général. Très bien.

Anonyme a dit…

Du fait d'hiver...

... et autre commentaire.

Déformation professionnelle ou blonditude... allez savoir!
Mais il s'agissait, vous l'aurez compris, de faits divers.
A bon entendeur...

Anonyme a dit…

Ma Jain « Beijing Coma »
L’histoire du conflit de la Place Tiananmen (4 juin 1989) donnant une idée de la répression chinoise qui dure encore (révolution culturelle, spoliation du Tibet, manifestation étudiante de 1987 et 1989, du Falun Gong, pression et expulsion des habitants pour les JO,) vue par un étudiant blessé par balle et tombé dans le coma le 4 juin 1989, sortira-t-il enfin de cette prison de chair…dix ans après.
Livre en pleine actualité et qui explique la controverse des JO et les manifestations Tibétaines
Un livre prenant, pas gai même si quelques fois un peu long…
Mague

Anonyme a dit…

Jarry Isabelle:"la traversée du désert".
Un avis sur ce livre que je partages avec Nick.Très bien écrit, interessant mais la magie de la lecture n'est pas au rendez-vous.

Jauffret Régis:"la crimosa".
Un style déroutant mais qui devient captivant au fur et a mesure de la lecture.Avouer a l'autre qu'on l'aime, meme si c'est trop tard car la mort est déja la.

Atiq Rahimi:"syngué sabour"
Une femme afghane, entourée de bombes, de ruines.. elle prend soin de son mari, une balle dans la nuque dans un état végétatif.L'auteur livre sa "syngué sabour": sa pierre de patience. Un long monologue s'installe et la femme afghane donne a son mari les traits de cette pierre, ainsi elle libère ses frustrations, ses ressentiments,ses secrets.Ca se lit d'une traite, un récit certes dur mais très émouvant.

Caroline Sers:"les petits sacrifices".
De 1914 a 1950, le destin d'une famille, les Dutilleul: 3 femmes,3 destins.Charlotte surtout, enfant,jeune fille et enfin mère.Mère ou elle en viendra a prendre une décision terrible pour éviter l'effondrement de tout ce en quoi elle croit.
Quel est le prix a payer pour continuer a faire partie de la bonne socièté?

Jean-louis Fournier:"ou on va papa?".
Comment écrire sur le handicap de ces 2 enfants? L'auteur emploie une arme terrible: l'humour.
Ne le manquez pas.

Rencontres littéraires Val d'Isère "Vivre livre" a dit…

"Polichinelle"
Pierric Bailly (P.O.L.)
Une bande de "Tagazous" dans le Jura(sic).Ils ont 15 ans, sauf le narrateur, 20 ans, carrément vieux:"passé 17 ans, les êtres humains sont périmés".Ils traînent de l'abribus au lac, s'accrochent avec les "barbares de Foncine" et déroulent ainsi leur désoeuvrement.
Ainsi dit, cela paraît banal et c'est pourtant tout le contraire:
Il y a une fascination qui prend et entretient un vertige littéraire dès les premières lignes: un mélange réussi de langue vivante et de poésie surréaliste (il y a du Martin Page en cela) qui sublime la désespérance profonde de ces jeunes et la vacuité de leur vie.
Génial!

Rencontres littéraires Val d'Isère "Vivre livre" a dit…

"La meilleure part des hommes"
Tristan Garcia (Gallimard)
Evocation des années 80 à travers trois personnages dans lesquels on reconnait un philosophe et un militant engagés, porte flambeaux d'une génération désabusée, celle de 68 et un jeune écrivain gay qui, dans ces années de plomb du SIDA exprime la nouvelle révolte, perdue d'avance.
La narratrice, journaliste, fait le lien entre ces trois personnes et ne peut que constater l'affrontement inéluctable de ces deux générations perdues.
Très fort, mais pas au point de relire Finkielkraut et Dustan...

Rencontres littéraires Val d'Isère "Vivre livre" a dit…

"New Wave"
Ariel Kenig & Gaël Morel (Flammarion)
Roman écrit sur la base du scénario d'un film qui ne ressemble pas au film (d'après Morel) et encore moins à un roman (d'après moi)
Je me suis embêté ferme à cette histoire entre le pôvre Eric et le branché (New Wave) Romain.
Peut-être que j'aurais dû enregistrer la "play-list" (compil' c'est ringard)indiquée en fin de roman et écouter Cure, New Order, et autres à fond la caisse pour oublier le peu d'intérêt du texte: mais, j'aime pas la New wave, ceci expliquant peut-être cela.

Rencontres littéraires Val d'Isère "Vivre livre" a dit…

"Où on va, papa?"
Jean-Louis Fournier (Stock)
Un nouveau livre de J.L. Fournier, c'est toujours l'assurance d'un bon moment d'humour noir, désabusé et profondément humain tout à la fois.
Alors, quand j'ai commencé ces incroyables petites chroniques, j'ai été submergé par l'humour et amour d'un père d'enfants handicapés qui se sauve de la désespérance par la dérision.
On pense à Desproges et il est évidemment là, aux côtés de Fournier, en ces minutes nécessaires que forment ces tendres petits textes.
Etonnant, non?

Anonyme a dit…

APPELEZ-MOI PAR MON PRENOM
NINA BOURAOUI (Stock)
Un beau livre sur l'état amoureux, cet état à la fois d'enfermement, de coupure avec le reste du monde et de grande vitalité, de grande force.
C'est une histoire d'amour entre une femme écrivain et un jeune lecteur.
Les phrases sont très belles. Mais pourquoi un titre si laid ?

LE SOLDAT ET LE GRAMOPHONE
SASA STANISIC (stock)
Cela se passe en Yougoslavie, avant, pendant et après la guerre.
C'est raconté du point de vue d'un enfant qui a grandi avec l'idée que l'imagination est "la plus grande des richesses".
C'est une langue très imagée, une construction très baroque.
J'ai eu beaucoup de mal à le finir.

L'ANNEE DE L'ECLIPSE
PHILIPPE DE LA GENARDIERE (sabine Wespieser)
Changement total de langue : très classique, très claire. Récit linéaire.
Un intellectuel, Basile, pétri de culture classique(judéo-chrétienne et grecque), ne se reconnait plus dans le monde du XXIème siècle, gangréné par les médias et l'argent. Il est à la recherche d'un nouveau souffle :
- pour lui.Il a 50 ans, sa femme vient de le quitter
-pour la communauté des hommes à laquelle il appartient, après la mort de la croyance en Dieu et la fin des utopies.
Une jeune fille, à la fois Lolita(Nabokov) et Albertine (Proust) va l'aider à reprendre goût à la vie.
Il est beaucoup question de musique (Ravel), de littérature, de poésie et de philosophie, bref de la Beauté. Paris est également un élément très important de ce livre.
Cette quête de sens, construite comme une variation musicale est très très réussie.

MARI ET FEMME
REGIS DE SA MOREIRA (Au diable Vauvert)
Un peu de légèreté après un roman de près de 500 pages.
Un livre très drôle. Ce qui est très bien réussi, c'est qu'on arrive très bien à se mettre dans la peau du narrateur qui lui même vient de se retouver dans la peau de sa femme.
En effet, un matin mari et femme se réveillent chacun dans le corps de l'autre.

nic a dit…

15 romans selectionnes pour le Goncourt:
Une éducation libertine de Jean-Baptiste Del Amo (Gallimard) , Le Silence de Mahomet de Salim Bachi (Gallimard) , Le Rêve de Machiavel de Christophe Bataille (Grasset) , C'était notre terre de Matthieu Bellezi (Albin Michel) , Là où les tigres sont chez eux de Jean-Marie Blas de Roblès (éd. Zulma) , Un brillant avenir de Catherine Cusset (Gallimard) , Où on va, papa ? de Jean-Louis Fournier (Stock) , Qui touche à mon corps je le tue de Valentine Goby (Gallimard) , Une nuit à Pompéi d'Alain Jaubert (Gallimard) , La Beauté du monde de Michel Le Bris (Grasset), Jour de souffrance de Catherine Millet (Flammarion) , La Traversée du Mozambique par temps calme de Patrick Pluyette (Seuil) , Syngué Sabour d'Atiq Rahimi (POL) , Un chasseur de lions d'Olivier Rolin (Seuil) , La Domination, de Karine Tuil (Grasset).
Source: le Monde online d'aujourd'hui

Anonyme a dit…

"La caissière" (Catherine Moret-Courtel) :
Un 1er roman qui nous dépeint la vie de Michèle, une "hôtesse de caisse" dans un hyper en Picardie.
Le jour, tout n'est qu'horaires et contraintes de travail, elle doit faire face avec ses collègues, son Chef, les exigences des clients...
Mais la nuit Michelle rêve et elle se voit différente, conquérante... grâce a ces rêves et petit à petit, au lieu de subir sa vie et s'enliser dans son chagrin (elle vient de perdre son mari), Michelle se met à penser différemment et à prendre des décisions : solliciter un nouveau poste, renouer avec certaines connaissances...
J'ai adoré ce roman drôle et humain, la fin est un peu trop "guimauve" mais passe bien.
Nous avons dèjà eu une femme de chambre, une gardienne d'immeuble, pourquoi pas une caissière en 2008 ?

Anonyme a dit…

"Jaune Caravage" (Gilda Piersanti) :
Une enquête de l'Inspecteur Marielle De Luca à Rome.
Nos 2 héroïnes sont des créatures célestes, à l'âge ingrat de l'adolescence où tout n'est que contrastes : enfance et vie adulte, amour et souffrance... tout le récit est à la fois dans l'ombre et la lumière.
J'ai bien aimé l'écriture et l'ambiance de Rome (en 2006) ; un récit romantique où l'on retiendra la fragilité et la brièveté de la vie.

"Le juif et la métisse" (Fabrice Pliskin) :
David Lévy, universitaire et spécialiste des génocides mène une vie de famille paisible... voue un culte absolu à sa fille, un peu moins à son fils, délaisse sa femme.
Jusqu'au jour où il rencontre une jeune métisse, et là c'est l'explosion.
Une satire sociale (un juif qui ne se sent pas juif, de gauche et une métisse, pas tout à fait noire de droite).
Mais trop cru, tout est ramené au sexe.
les personnages même s'ils sont pathétiques son exaspérants et je ne m'y suis pas du tout attachée.
Et la fin est trop cruelle !

audrey a dit…

Bonjour!

"Syngué sabour" (Pierre de patience) Atik Rahimi (P.O.L.)

Magnifique conte où l'on partage le quotidien d'une femme afghane qui s'occupe de son mari dans le coma.
Les rituels de ses journées rythment ses confessions. Elle se dévoile et on réalise tout le tragique et toute la difficulté d'être une femme dans cette religion et ce pays.
C'est beau et touchant. Beaucoup de sensibilité. Je vous le conseille vivement.

"Le virtuose" Hernan Rivera Letelier (Métailié)

Je me suis forcée à le terminer...je voulais arrêter à la 50ème page.
L'histoire est touchante: un village minier au nord du chili qui menace de disparaître, son équipe de football qui se prépare à son dernier match et l'arrivée d'un couple atypique et mystérieux.

Mais le trop plein de détails, de descriptions m'a ennuyée.

Anonyme a dit…

Le 9 septembre 2008
Benoit Duteurtre
«Les pieds dans l’eau »
L’histoire d’Etretat du début du siècle à nos jours (les contradictions au fil du temps entre la vie des autochtones et les vacanciers propriétaires), racontée par un petit fils du Président Coty.
Une très belle écriture.
Mague

Anonyme a dit…

"inassouvies, nos vies"
de Fatou Diomé ( Flammarion)
VIE comme Vivre et Etre et au milieu Inassouvies! L'auteur sénégalaise campe un personnage qui observe ses voisins de l'immeuble d'en face.A partir des différents individus qu'elle rencontre, s'ensuivent des réflexions profondes sur la vie avec ses joies, ses peines, ses manques, et ses"inassouvis",L'écriture est légère et enlevée, parfois pleine d'humour. On finit ce livre en ayant envie de revenir sur certains passages Très bonne lecture.


"du givre sur les épaules"
de Lorenzo Mediano( la ramonda)
je rejoins tout à fait le 1er commentaire. Roman picaresque et ambiance de conte dans un village perdu des Pyrénées aragonaises un peu avant la guerre civile d'Espagne Une belle histoire d'amour pleine de rebondissements jusqu'à la fin! De la belle littérature espagnole!

Anonyme a dit…

Jeanne Benameur:"laver les ombres".
Une relation "mere-fille"; la fille, danseuse, choregraphe arrive a la quarantaine. ne vit que pour son métiermais autour ne peut se construire.la mere a ses secrets, la fille veut des réponses.Sortiront-elles indemnes, l'une de révéler enfin la vérité, l'autre de savoir enfin? ca se lit bien mais ne laissse aucun souvenir frappant.

Eugene Durif:"laisse les hommes pleurer".
Un homme, Leonard, gardien de prison,dépressif quiite tout pour retourner sur les traces de son enfance.Pupille de l'état il part a la recherche de son "frère adoptif itou". j'ai trouvé ca confu, mal écrit ca ne m'a pas emballée.

Alice Ferney:"paradis conjugal".
"demain soir et les soirs suivants, prépare-toi a dormir seule.Je ne rentrerais pas. Je ne rentrerai pas dans une maison ou ma femme est installéedevant la télévision,voit le meme film depuis trois mois,ne se lève pas pour me préparer a diner et se couche sans me regarder".
Alexandre offre a sa femme un film de Mankiewiez; l'histoire de 3 couples et d'une femme célibataire tous amis.un jour celle ci annonce son départ avec l'un des maris.
On suivra tour a tour l'histoire de ce film et l'histoire de ce couple, Alexandre et Elsa Platte.
L'amour, la vie de couple, les secrets les doutes etc..
Elsa est tour a tour dans la peau de l'une de ces trois femmes. nous meme on se met a leur place et on vit a travers "elles".Leurs histoires c'est notre histoire- peut- etre-, quel mari décide de quitter sa femme? on ne s'ennuie pas une minute, c'est tellement bien écrit.le suspence est garanti jusqu'au bout.

Lorenzo Mediano:"du givre sur les épaules".
...il était une fois...
comme Barbara et Chantal et le premier commentaire de ce blog; ce livre est un vrai régal de littérature espagnol. a cet instant ce livre est mon favori.

Anonyme a dit…

Franck Thilliez:"l'anneau de moebius".
pour une fan de thriller la je n'ai pas été decue. je ne ferais aucun résumé ,d'autant que ce livre n'est pas dans la sélection, et un thriller de toute facon on ne peu en dire grand chose sans en dévoiler trop.
""freaks", la parade monstrueuse,film de 1932 de Tod Browning.film monstrueusement dérangeant mais que lorsque j'avais vu la 1ere fois au cinema de minuit a la télé, j'avais été scotchée, par la réalisation, le sujet, le message que ce film véhiculait etc... je ne sais comment l'exprimer.
Franck cite ce film dans ce roman.
je suis allée sur wikipédia aussi pour me renseigner sur l'anneau de moebius.et oui je m'instruit itou meme en lisant des thrillers.
Pascale, Martine et toutes thrilleuses que vous etes, ne louper pas ce roman il est vraiment super!
par contre AMES SENSIBLES, s'abstenir.

nic a dit…

Selectionnes pour le prix Femina:
Littérature française : C'était notre terre de Mathieu Belezi (Albin Michel) ; Gitanes filtre de Gérard de Cortanze (Gallimard) ; Où on va, papa ? de Jean-Louis Fournier (Stock) ; L'année de l'éclipse de Philippe de la Genardière (éd. Sabine Wespieser) ; Un Sauveur de Claude Habib (éd. de Fallois) ; Un traître de Dominique Jamet (Flammarion) ; La Beauté du monde de Michel Le Bris (Grasset) ; Pour vous de Dominique Mainard (éd. Joëlle Losfeld) ; Le voyage du fils d'Olivier Poivre d'Arvor (Grasset) ; Jour de souffrance de Catherine Millet (Flammarion) ; La Guimard, de Guy Scarpetta (Gallimard) ; Un chapeau léopard, d'Anne Serre (Mercure de France) ; Faux-Père de Philippe Vilain (Grasset).
Littérature étrangère : La maison des rencontres de Martin Amis (Gallimard) ; A quand les bonnes nouvelles ? de Kate Atkinson (éd. de Fallois) Oranges Sanguines de Troy Blacklaws (Flammarion) ; Les Liens du sang de Ceridwen Dovey (éd. Héloïse d'Ormesson) ; Pardon de Gail Jones (Mercure de France) ; Melnitz de Charles Lewinsky (Grasset) ; La Vie en sourdine de David Lodge (Rivages) ; Millénaire à Belgrade de Vladimir Pistalo (Phébus) ; Honte et dignité de Dag Solstad (Les Allusifs) ; Le soldat et le gramophone de Sasa Stanisic (Stock) ; Le Ministère de la douleur de Dubravka Ugresic (Albin Michel) ; Chaos calme de Sandro Veronesi (Grasset).
Source: le Monde online d'aujourd'hui

Stéphanie Noble Mignot a dit…

Stéphanie à dit:

"la bombe et moi" Anna Rozen
Pour moi facile à lire, reflexoin sur la nécessité de laisser vivre la part du "petit enfant" qui est en chacun de nous.... à méditer!!!

"new wave" Ariel Kenig et Gael Morel
Formidable, Ecriture simple et fluide, une histoire vraie et pourtant pas extraordinaire.... ça se lit tout seul...(ça m'a fait penser à "ensemble c'est tout")

Stéphanie Noble Mignot a dit…

Stéphanie de Paris à dit:

"La Bombe et Moi" Anna Rozen
Facile à lire, Reflexion sur la nécessité de laisser vivre la part du petit enfant qui est en chacun de nous??? à méditer...

"New Wave" Ariel Kenig et Gael Morel
Formidable. Ecriture simple et fluide, une histoire vraie qui n'a pourtant rien d'extraordinaire... (m'a fait penser à "ensemble c'est tout".)

Anonyme a dit…

Delphine Bertholon:
Twist chez J.C. Lattès
histoire d'une petite fille de 11 ans, enlevée et séquestrée par un déséquilibré, au retour de l'école.
3 personnages prennent la plume dans ce roman:
Madison, la petite, qui écrit son journal, pour ne pas devenir folle.
La mère écrit des lettre à sa fille, la croyant, avec raison, toujours en vie, et pour que l'image de sa fille ne s'efface pas de sa mémoire.
stanislas, le prof de tennis de Madison, qui se débat dans sa vie amoureuse de jeune adulte.
c'est prenant, précis, plein de sensibilité, enlevé.
ça se lit d'une traite. On ne s'ennuie pas une minute.
FrançoiseKa

Anonyme a dit…

"La porte des enfers"
Laurent Gaudé ( actes sud)
Roman , ou je dirais plutôt conte fantastique, très bien écrit, agréable à lire.
Après le décès accidentel de leur fils de 6 ans, le père réalise la demande de la mère:"ramène moi mon fils".Vie et mort sont étroitement liés. Mais pourquoi Gaudé choisit-il de présenter le royaume des morts comme les "enfers"?

Anonyme a dit…

UNE FILLE DE FEU
EMMANUELLE BAYAMACK-TAM (POL)
Les maigres en prennent pour leur grade. Une jeune femme toute en rondeurs nous invite à porter un autre regard sur les "gros" qui sont toujours assimilés à des gens stupides, pauvres et faibles. C'est une critique de notre société de "maigres", très préoccupés de leur corps donc d'eux-mêmes donc individualistes. C'est aussi un livre sur le regard de l'autre, l'image qu'on renvoie.
Bref, c'est très bien, ça nous bouscule, c'est inventif, c'est drôle, c'est incisif.

LA RECONSTRUCTION
EUGENE GREEN (Actes Sud)
Changement total de ton. C'est un livre qui nous invite à retrouver "le bonheur du présent" et pour renouer avec le temps présent, il faut avoir un passé et un avenir. Se souvenir du temps passé, ça n'est pas se tourner vers le passé mais c'est s'en nourrir pour vivre le présent plus pleinement.
C'est l'histoire d'un professeur de littérature à la Sorbonne, qui reçoit un coup de fil d'un inconnu qui cherche à le rencontrer. Cet inconnu, allemand, est à la recherche de son identité...
On apprendra petit à petit l'histoire de cet homme.
La reconstuction, c'est la reconstruction de l'Europe après la guerre et la reconstruction d'une identité.
C'est également un hymne à la poésie, au mystère de la poésie. Il ne faut pas essayer d'analyser une poésie de même qu'il ne faut pas essayer d'analyser sa vie de façon rationnelle. On peut s'inventer une autre vie.
C'est très bien construit, il y a à la fois de la réflexion et du suspense.

LE PETIT VOYEUR
SONALLAH IBRAHIM (actes sud)
Cela se passe à la fin des années 40, au Caire. Un garçon d'une dizaine d'années vit seul avec son père qui a plutôt l'âge d'être son grand-père. C'est ce quotidien qui est raconté avec de brefs retours en arrière qui nous aident à comprendre leur situation présente.
Tout est vu du point de vue de l'enfant puisque c'est lui qui raconte l'histoire. Mais ça n'est pas un "regard d'enfant", naïf. C'est un regard très distancié. Il observe le monde des adultes, il écoute aux portes, il regarde par les trous de serrure. Il rapporte ce qu'il voit et entend et pourtant c'est très touchant.
J'ai eu du mal au tout début, j'ai trouvé ça un peu ennuyeux car c'est très ancré dans le quotidien, il ne se passe pas grand chose. J'ai par la suite adoré, j'ai trouvé ce livre très attachant, poignant même.

CE LIVRE VA VOUS SAUVER LA VIE
A.M. HOMES (actes sud)
J'ai été attirée par le titre.
Mais ce livre a failli me tomber des mains. J'exagère un peu.
C'est pas trop mal mais sans intérêt particulier.
Un homme d'une cnquantaine d'années, vit reclus dans une villa luxueuse en Californie. Il a pour seule compagnie, sa femme de ménage, sa nutritionniste et son coach. Jusqu'au jour où une intense douleur lui rappelle qu'il est un être vivant vulnérable et non une machine. Et surtout il prend conscience que les autres existent !
Bref, c'est le livre d'une transformation.
Très, très moyen.

Anonyme a dit…

"Un brillant avenir"
Caherine Cusset
Livre intéressant qui nous retrace le parcours d'une famille roumaine d'un vieau intellectuel qui lui permet de vivre d'une manière correcte dans ce pays, mais que le manque de liberté et l'antisémitisme pousseront à émigrer vers Israël puis aux Etats-Unis.
On suite le parcours de 2 générations de cette famille ou le mélange de races et de nationalités génère des problèmes d'incompréhension, qui finiront par s'estomper avec le temps pour créer des liens forts.
Les personnages sont intéressants mais l'auteur ne réussit pas à nous les rendre suffisamment attachants


"Ce que le jour doit à la nuit"
Yasmina Khadra (Julliard)
Beau roman sur l'Algérie de la 2ème guerre à son indépendance, qui nous montre l'amour que les 2 parties : algériens d'origine et colons depuis plusieurs générations, portaient au pays qu'ils considéraient tous comme le leur et qui nous fait d'autant plus regretter toutes les horreurs qui ont été commises au nom de cet amour.
Le style descriptif est riche et agréable à lire.
Par contre, j'ai trouvé le héros, Jonas ou Younes, peu sympathique. Après avoir eu la chance d'échapper à un destin misérable en étant adopté par son oncle et sa tante, qui l'entourent d'amour, c'est un lâche qui gâche sa vie et refuse l'amour très fort qui lui est offert. Sa seule constance est sa fidélité à ses amis, qu'il retrouve au soir de sa vie.

Anonyme a dit…

Le 12 septembre 2008
Anna Rozen « La Bombe et Moi »
Un livre qui décrit avec humour la double facette d’une jeune fille écrivain bien éduquée et ses penchants d’adolescentes pour la provocations et le sexe.
Facile à lire

Le 16 septembre 2008
Yves Viollier « La route de glace »
Une histoire d’amour sur fond de communisme, entre un jeune français et une jeune fille russe. Le désenchantement du règne de Staline, la guerre, la pauvreté, les dénonciations…la fuite vers l’occident parait la seule issue possible.
Une livre agréable.

Le 20 septembre 2008
Lorenzo Mediano « Du givre sur les épaules »
Un très beau livre sur la vie reculée d’un petit village espagnol des Pyrénées au début du siècle: la haine entre riches et pauvres, l’asservissement et la rudesse de la vie, de la terre, du climat, et en trame de fond une belle histoire d’amour…
Une livre bien écrit et prenant…
Mague

Anonyme a dit…

"That's all right mama" (Berina Henrichs)
Je pensais retrouver notre joueuse d'échecs... or Eva ne m'a pas passionné mais bien ennuyé !!! Certes, le sujet était délicat : le travail du deuil et le personnage du King ne m'a jamais intéressé mais même..

Anonyme a dit…

UNE EDUCATION LIBERTINE
JEAN-BAPTISTE DEL AMO (Gallimard)
Un roman à la façon des romans du XIXème (présentation du lieu, du pesonnage principal puis entrée dans l'histoire), mais avec une écriture contemporaine et un sujet très XVIIIème (le libertinage).
Cela se passe au XVIIIème siècle, à Paris, même si Quimper n'est jamais loin. La rue y est davantage présente que les salons.
Il y est beaucoup question de "chair", de "corps" (et ce qui va avec : les odeurs) et donc de vie et de mort. C'est un texte très sensuel avec un personnage (Gaspard) très attachant, malgré son côté "je suis prêt à tout pour réussir". Ses défauts le rendent humain.
J'ai adoré, j'ai retrouvé le plaisir de lecture d'un bon roman du XIXème.

PETIT DEJEUNER AVEC MICK JAGGER
NATHALIE KUPERMAN
(Editions de l'Olivier)
Je l'ai lu entre "Une éducation libertine" et "Zone", 2 pavés.
Il a donc été un peu écrasé.
Déjà qu'à la base, il n'est pas bien épais !
Cela commence comme un jeu, une adolescente attend Mick Jagger chez elle avec une copine pour le petit déjeuner. Sauf que la narratrice y croit vraiment. Ce refuge dans la fiction est une façon de se protéger d'une mère dépressive, d'une agression sexuelle....
Sans plus.
L'idée était pourtant originale, mais elle a été rattrapée par la réalité, la réalité de l'autotfiction. Un peu plus de délire, Nathalie Kuperman !

Anonyme a dit…

Del Amo jean-baptiste:éducation libertine.
L'écriture est belle, agréable mais bon, pourquoi crier au génie alors qu'il n'est question que de libertinage?

Nina Bouraoui: appelez-moi par mon prénom.
Naissance de la passion,construction de l'amour,très poétique.Magnifiquement écrit.

Pierre Bailly:polichinelle.
Une bande d'ados tuent le temps dans un village jurassien.Belle écriture,belle imagination,belle écriture surtout grace a se mélange d'argot.

Bisiou Pierre:enculée.
L'écriture est belle,bien faite,rien a reprocher au style:roman a classer dans la littérature érotique.on est plongé dans l'acte sexuel continu et permanent et meme si donc j'ai trouvé ca bien écrit,on finit par se lasser fortement.A conseiller a tout hédoniste.

Sylvia Rozelier.je partirai,je pars toujours.
"Judith et Yann s'aiment depuis 5 ans.A Yann elle donnera cette part d'elle- meme a jamais dévoilé.
Se gagner ou se perdre."
C'est une belle histoire mais ca ne m'a pas laissée un souvenir impérissable.

Francois Feer:bestiaire amazonien.
Francois Feer,naturaliste,nous entraine par de "petits documentaires"a la rencontre de l'alouate-singe hurleur roux,du tatou,du pécari,coq de roche,pian,jaguar...
comparer les habitudes animales,leurs styles de vie et se rendre compte que l'on est comme eux ou bien l'inverse. TRES animal,interressant,instructif,enrichi de couleurs,d'anecdoctes...

Anonyme a dit…

ZONE
MATHIAS ENARD (Actes Sud)
Monologue intérieur d'un franco-croate dans un train, entre Milan et Rome. Il a dans une valise des documents qu'il veut vendre au Vatican. Il a combattu du côté des croates, il a été agent de renseignements à la DGSE. Il mêle à ses souvenirs des recits de destins individuels sur fond de conflits en Europe et dans les pays de l'espace méditérranéen au xxème siècle. Les guerres du XXème siècle ne sont qu'une énième répétition de la Guerre de Troie. Les Dieux de l'Olympe ne sont pas loins, qui nous manipulent comme des marionnettes.
Nous sommes embarqués avec le narrateur dans ce train, dans ce récit en une seule phrase. Pas question de sauter une ligne, de s'arrêter en cours de route. C'est comme la vie, il faut attendre le point final pour que ça s'arrête.
J'ai adoré cette écriture qui nous embarque. Même si, je le reconnais, il m'a fallu presque une centaine de pages pour m'habituer. Mais ça n'est pas un parti pris artificiel. C'est magnifique !

FUGITIVES
ALICE MUNRO (Editions de l'olivier)
8 histoires de femmes écrites par une femme. On entre directement dans la vie des personnages, sans préambule.
C'est délicat comme de la porcelaine, très fin, sophistiqué, avec un côté cruel. Un plat à savourer délicatement.

BETES SANS PATRIE
UZODINMA IWEALA (Editions de l'Olivier)
L'histoire d'un enfant soldat dans un pays d'Afrique.
Le style m'a agacé. Les fautes de grammaire ont un côté indigeste et artificiel (surtout qu'il s'agit d'une traduction) m^me si on finit par s'attacher au narrateur.

FLEUVE DE CENDRES
VERONIQUE BERGEN (Denoël)
Changement complet de style mais tout aussi agaçant. Une écriture beaucoup trop lyrique. Un récit très marqué à la fois par la poésie et par la philosophie. On étouffe sous le poids des mots (longues phrases alambiquées) et du sens (symboles, références bibliques)
Une femme (la narratrice) tente de déchiffrer le caractère déstabilisant de sa bien aimée.
L'auteur est une amoureuse du Verbe, de la langue, qui croit au pouvoir des mots pour sortir les morts de l'oubli, pour se délivrer de ses peurs.

DES NEONS SOUS LA MER
FREDERIC CIRIEZ (Verticales)
Un sous-marin transformé en bordel dans la baie de Painpol.
Sujet attirant mais traitement décevant. L'auteur a pris le parti de faire une parodie d'étude ethnographique. L'histoire est là comme par effaction. Tout le reste est très descriptif et ennuyeux.
Je n'ai pas été sensible à son humour.

Anonyme a dit…

Catherine Cusset:"un brillant avenir".
Avec ce livre on voyage dans le présent et le passé.L'écriture est simple et brillante.Les personnages,Helen et Jacob,Alexandru et Marie sont mis en relief,les sentiments sont forts.
C'est une belle lecture et on prend plaisir a suivre la relation entre Helene et Marie,belle-mere et bru;entre déchirement, haine,respect voire amour?
Moi j'ai super bien aimée.

Anonyme a dit…

"DU GIVRE SUR LES EPAULES" de Lorenzo MODIANO

Comme tous ceux qui l'ont lu, je crois, j'ai beaucoup aimé ce livre qui nous fait découvrir les dures conditions de vie dans ce petit village des Pyrénées espagnoles, vie rythmée par la nature et aussi par les dures traditions de transmission du patrimoine.
Il nous fait vibrer aussi d'émotion pour son "héros sans peur et sans reproche", animé d'une volonté sans faille pour réaliser son amour et l'on se prend, au fil des pages, à rêver qu'il réussisse à atteindre son impossible objectif. Mais ???

Anonyme a dit…

Hella S.Hasse: aloe ferox.
auteur néerlandaise.

Plusieures nouvelles dans ce roman ou se mele secret de famille, fantastique et irréalité.des choses bien et moins bien.sans plus.

Ariel Kenig et Gael Morel:new wave.

pas trouvé terrible ca m'a tellement emballée que je ne l'ai pas fini.

Nathalie Rheims:le chemin des sortileges.
Un mélange d'univers magique(la belle au bois dormant, petit poucet,etc...)une recherche de souvenirs,de la passion,le deuil:pour moi c'est bien écrit.c'est juste que ca ne restera pas dans mon souvenir.

Amanda Sthers:keith me.
Ouvrage consacré a Keith Richards.cliché médiocre sur Keith qui au fil des pages devient une blonde plaqué par son mari apres un mariage médiatisé(et oui l'ex est une star).Moi je me suis emmélée les pinceaux,qui fait quoi? Keith couche avec Jagger?avec l'ex?
L'auteur sous le couvert d'écrire sur Keith (et écrire quoi?)fait elle sa propre biographie sur le pourquoi du naufrage de son couple?
Eclairer moi merci.

Anonyme a dit…

Le 20 septembre 2008
Lorenzo Mediano « Du givre sur les épaules »
Un très beau livre sur la vie reculée d’un petit village espagnol des Pyrénées au début du siècle: la haine entre riches et pauvres, l’asservissement et la rudesse de la vie, de la terre, du climat, et en trame de fond une belle histoire d’amour…
Une livre bien écrit et prenant…

Le 28 septembre 2008
Jose Carlos Somoza « Daphnée disparue »
Un écrivain sort du coma, après un accident de la route.
Amnésique il ne se souvient de rien, seul indice : un carnet où il a noté la description d’une jeune fille inconnue dont il est tombé amoureux… Il se met à la recherche de celle-ci.
Une intrigue qui nous mène on ne sait où !

Le 2 Octobre 2008
Nathalie Kuperman « Petit déjeuner avec Mick Jagger »
Une ado perdue entre un père vivant en Allemagne avec une autre femme, sa mère qui pour oublier, part en cure de sommeil périodiquement, une agression sexuelle à l'âge de 8 ans… Pour sévader elle s’invente une rencontre avec Mick Jagger, son rêve de fan…
Je n’ai rien trouvé d’extraordinaire.

Anonyme a dit…

LES RECIDIVISTES
LAURENT NUNEZ (champ vallon)
ou comment reprendre goût à la lecture après quelques romans pas terribles.
L'idée de départ c'est comment raconter sa vie en empruntant les voix d'écrivains qu'on a aimés.
Laurent Nunez nous raconte en 4 parties ses histoires d'amour en imitant l'écriture de 4 écrivains (et parfois même l'intrigue de leur roman). On retrouve Quignard, Duras, Proust et Genet.
Cela commence par un récit fragmenté à la Quignard (pensées, contes, anecdotes,...) sur le temps, l'oubli. Le narrateur s'interroge : comment a-t-il pu finir par oublier Fanny qu'il s'était pourtant juré de toujours aimer.
Quand on lit la partie "Proust", on a vraiment l'impression d'y être et pourtant c'est bien de l'histoire amoureuse de l'auteur dont il s'agit. C'est troublant, passionnant.
Il y a de très belles phrases sur la lecture : la seule expérience qui nous fait sortir du temps.
Pourquoi l'auteur a-til choisi de parler au travers d'autres écrivains ? Certainement par pudeur, pour se cacher. Mais aussi parce qu'il considère qu'on est tous des hommes sans qualités et qu'un écrivain se construit à partir des écrivains qu'il a lus.
Une fois commencé, on ne peut plus le lacher. Un 1er roman très fort.

JOUR DE SOUFFRANCE
CATHERINE MILLET (Flammarion)
On reste dans une ambiance très proustienne.
C'est un récit sur la Jalousie. ce sentiment est décortiqué avec beaucoup d'intelligence. On découvre une Catherine Millet très rêveuse, très pudique mais aussi très ambitieuse. C'est en fait une grande fidèle qui ne prononce pas les mots "Je t'aime" facilement.
Si elle a des "aventures sexuelles", c'est pour se sentir libre, c'est pour changer de personnalité en fonction de ses partenaires, c'est pour échapper au quotidien. L'art est très présent dans ce livre. Car nous sommes influencés dans nos comportements par les oeuvres d'arts (livres, tableaux, spectacles) que nous avons lues ou vues.
Un livre passionnant.

LA TRAVERSEE DU MOZAMBIQUE PAR TEMPS CALME
PATRICE PLUYETTE (Seuil)
Une parodie de roman d'aventures.
Très drôle. Ce que je pourrais en dire paraîtrait plat par rapport à ce livre rebondissant.

LES ACCOMMODEMENTS RAISONNABLES
JEAN PAUL DUBOIS (l'olivier)
Je n'ai trouvé aucun intérêt à ce livre mais vraiment aucun. Quel ennui !

Anonyme a dit…

"Un brillant avenir" (Catherine Cuset) :
Quelle formidable histoire de ces 2 femmes que tout oppose, mais que réunit l'amour d'un homme : Alexandru (fils de l'une et mari de l'autre). leur vie se déroule de 1941 à nos jours, en Roumanie, Israël, un peu en Italie et aux USA.
Une grande saga familiale et passionnante que l'on dévore du début à la fin.

"Le fait du Prince (Amélie Nothomb) :
hyper décevant, j'avis adoré son roman 2007 "ni d'Eve, ni d'Adam", mais dans celui-ci rien ne m'a accroché. L'histoire commencait bien pourtant, étrange et intéressante... puis plus rien !

Anonyme a dit…

Le 13 octobre 2008
Alice Ferney « Paradis Conjugal »
L’histoire d’un couple avec ses aléas… à travers un film racontant la vie de 3 couples, mais qui est lequel des 3 maris est parti avec une autre femme...
Une leçon d’amour et d'humour…Une fois qu’on est dedans on a envi de savoir la fin

Anonyme a dit…

SYNGUE SABOUR
ATIQ RAHIMI (POL)
Economie de mots, décor dans sa plus simple expression, personnages non nommés ("la femme"), pour mieux faire ressortir la violence de la guerre et la violence des propos de "la femme".
C'est un hymne au corps, à ce qu'il nous dit de nous-mêmes et des autres. Mais il faut savoir le regarder, l'écouter.
Très beau livre, très dense.
Il est très court et pourtant une fois refermé, on a l'impression d'avoir lu un livre de 400 pages.

DE NIRO'S GAME
RAWI HAGE (Denoël)
La guerre au Liban : une guerre de voyous où tout est permis dès lors qu'on est en possession d'une arme.
L'exil à Paris : comment vivre dans une ville où les bombes ne pleuvent pas et où la loi du plus fort ne règne pas.
Très intéressante vision de la guerre : les idéaux ne sont qu'une façade, seul compte le pouvoir que donne une arme, la guerre est une drogue.
L'écriture n'est pas évidente, un style relaché alterne avec des envolées lyriques.

MEMOIRES DU CELEBRE NAIN JOSEPH BORUWLASKI, GENTILHOMME POLONAIS
(Flammarion)
Etait-il nécessaire de republier les mémoires de ce Joseph Boruwlaski, célèbre nain de cour du XVIIIème siècle. Je ne crois pas. Le sujet est pourtant passionnant : l'histoire d'un nain qui pour vivre est obligé de s'exhiber dans les salons et d'être le "joujou" de ses dames.
Mais l'ensemble est beaucoup trop factuel, il n'y a presque pas de ressenti. On s'ennuie

Anonyme a dit…

"Du givre sur le épaules" (Lorenzo mediano) :
j'adhère à l'enthousiasme général !!! C'est un livre magnifique où aventures et passion se mêlent. L'histoire st dure mais belle, les personnages très attachants et le décor est bien planté : on pourrait en adapter un très beau film...

"Comme une mère" (Karine Reysset) :
C'est de l'amour d'une mère que nous parle Karine Reysset, à travers l'histoire d'Emilie, une jeune gamine paumée qui accouche sous X, et celle de Judith qui accouche le même jour, dans la même maternité d'un enfant qui ne vivra pas. Ce récit est plein de sensibilité et de délicatesse, joliment écrit.

Anonyme a dit…

VAL DE GRACE
COLOMBE SCHNECK (Stock)
Un appartement de deux cents mètres carrés dans un immeuble haussmannien, "dans le plus beau quartier de la plus belle ville du monde".
Un paradis sur terre, où l'argent ne compte pas, où tout est permis, où chaque objet a une histoire, un lieu plus qu'habité, un lieu aimé, adoré où la narratrice a passé les 23 premières années de sa vie. Mais un lieu tellement chargé d'histoires que la petite fille rêve parfois d'habiter un pavillon de banlieue (à Créteil), où tout est clair, déllimité, neuf , une maison sans passé.
J'ai été bouleversée par ce livre qui nous raconte une enfance très particulière, un peu excentrique, d'une très grande liberté. Elle décrit très bien ce rapport aux objets qu'elle a qui est un rapport uniquement sentimental complètement détaché de toute notion d'argent.
Un livre à la fois triste et joyeux.

Anonyme a dit…

CEUX QUE N'EN MENENT PAS LARGE
JEAN PIERRE MARTINET (le dilettante)
Une couverture en noir et blanc, un dessin de Tardi. La couleur est annoncée : un livre noir avec de l'humour mais un humour très noir. C'est l'histoire d'un perdant : un acteur en fin de droits aux assedic est obligé de tourner dans un film porno, Marie B. l'a quitté. La vie pourrait être agréable "si l'on n'y regardait pas de trop près". Mais justement le narrateur y regarde de trop près et n'arrive pas à vivre une vie normale et rassurante parmi des gens "normaux et rassurants".
Un livre touchant mais avec une noirceur pesante.

L'ULTIME QUESTION
JULIE ZEH (Actes sud)
Une amitié ambiguë entre Oskar et Sebastian. Ils se sont rencontrés alors qu'ils étaient étudiants et ont suivi depuis des voies différentes. L'un est toujours célibataire, l'autre est marié et a un fils. L'un croit à la linéarité du Temps, l'autre croit à la théorie des mondes multiples (il est possible d'intervenir sur le passé sans modifier le présent, puique passé et présent appartiennent à des mondes différents). Mais ce conflit d'idées ressemble davantage à un conflit de personne. Car Sebastian ne croit pas réellement à la théorie qu'il défend, il essaye simplement de se faire une place à côté de son ami, si brillant, si sûr de lui, si arrogant.
Il y a aussi un enlèvement d'enfant, un meurtre, une enquête : tous ces événements sont annoncés dès le prologue.
Un livre intéressant mais peut-être trop intelligent, trop froid, trop théorique, trop parfait bref trop froid.

Anonyme a dit…

LES PETITS SACRIFICES
CAROLINE SERS (Buchet chastel)
L'histoire d'une famille bourgeoise sur trois générations, en trois parties : l'enfance avant la 1ère guerre mondiale, l'entrée dans la vie adulte entre les 2 guerres et la maturité après la 2nde guerre mondiale.
C'est une époque où la vie est faite de sacrifices, sacrifice pour sauver la prospérité de la famille, sacrifice pour sauver la patrie, sacrifice pour rester conforme à une certaine éducation bourgeoise, sacrifice pour sauver un monde en voie de disparition. Bref, une vie pleine de contraintes et de carcans, un monde etouffant.
On a un peu l'impression de lire au début "Les malheurs de Sophie". L'écriture est trop évidente, l'histoire aussi. Il y a un côté un peu simpliste. On dirait presque de la "littérature jeunesse".

Anonyme a dit…

"Sur la plage de Chesil" (Ian Mc Ewan) :
Ian et Florence viennent de se marier et on les retrouve le premier soir de leur lune de miel... or, ils sont vierges, et tout le livre traite de leurs complexes, paralysies...
Bien écrit, les personnages sont intéressants mais je me suis un peu lassée.
"La porte des enfers" (Laurent Gaudé) :
Une tragédie qui a pour cadre Naples : le roman débute sur une fusillade où un enfant, emmené par so père à l'école est tué malencontreusement par une balle. La douleur du père, augmentée par celle de la mère lui fera accomplir l'impossible.
Une oeuvre brutale et douloureuse, superbement bien écrite ; j'ai adoré (malgré toute cette noirceur...).

Anonyme a dit…

"La reconstruction"
Eugène Green.
Très beau livre sur la quête d'identité de Johann Launer, allemand, venu rencontrer à Paris Jérôme Lafarge, auprès de qui il espère trouver des renseignements sur sa famille, du fait qu'il a rencontré son père en Allemagne en 1968.
Cette recherche sur le passé aboutit finalement à une reconstitution des faits dont on ne sait quelle est la part de réel ou d'imaginaire.
Et finalement , cette quête d'identité de Johann Launer se transforme en une acceptation serine de son destin, même avec sa part d'ombre et amène aussi Jérôme à une réflexion sur sa vie.
Ce très beau livre aborde beaucoup de sujets profonds, comme de savoir si la vraie filiation est génétique ou affective, savoir si le bien que l'on fait peut racheter le mal que l'on a fait, sur la "reconstruction" de l'Europe.
J'aimerais relire ce livre plus posément pour en "absorber" toutes les réflexions.

"Une fille du feu"
Emmanuelle Bayamack-Tam.
Ce livre m'a déconcerté : son univers bizarre rempli de gens assez minables, le poids de coutumes ethnique horribles, le destin assez misérable de cette jeune femme conditionné par le poids qu'on lui a fait prendre dans son enfance, mais finalement avec l'espoir apporté par l'amour et le lien très fort de cette jeune femme pour son enfant.

nic a dit…

"On Chesil Beach"
Ian McEwan (Jonathan Cape - London)
Delicieusement Anglais. Tres bon, vraiment. Contient tous les ingredients necessaires au bonheur: Chiltern Hills, London, musique - quattuor a cordes vs rock, amour, sexe et intimite. Edward est l'archetype du male Anglais, violemment sexue, quant a Florence c'est plutot le genre "close your eyes and think of England". Un tel melange ne peut etre que detonnant. Evidemment les Anglaises ont bien change (relativement recemment d'ailleurs) mais ce classique prototype est toujours vivant dans les esprits. J'ai beaucoup aime sa facon elegante et tres pudiquement Anglaise d'introduire les scenes intimes.

Anonyme a dit…

« Il était une fois, peut-être pas »
Akli Tadjer
L’histoire d’un homme solitaire dont la vie est centrée sur l’amour de sa fille qu’il a élevée seul. D’abord décontenancé et agacé quand sa fille, qui vit loin, lui amène son copain, « le gus », il le prend peu à peu en affection et le défend quand sa fille s’amourache d’un imam plutôt intégriste. Entremêlés dans cette tranche de vie, les contes sur l’Algérie que Mohamed racontait à sa fille et qui aboutiront à une révélation finale.
Livre agréable à lire mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

« Mari et femme »
Régis de Sa Moreira
Un couple en crise et au bord de la séparation se retrouve un matin chacun dans la peau de l’autre. Et cette situation, aussi déconcertante qu’improbable, les amènera vers une compréhension de la vie dans le regard de l’autre , vers une fin heureuse.
Petit livre très bien fait sur les rapports homme-femme, où l’on se laisse prendre au jeu et finalement tendre et amusant. Bien aimé.